🕺 Jean Louis Aubert Voilà C Est Fini Paroles

Vivrec'est en soi un livre grand ouvert. Et au fond, c'est un peu de cet univers. Qu'on laisse sur terre. Qu'on laisse sur terre. Oui, vivre c'est en soi qu'est toute la matière. Et au fond de Lesparoles et la vidéo de la chanson Voila c'est fini de Jean-Louis Aubert: Que voilà, c'est fini trouve un autre rocher petite huître perlée ne laisse pas trop couler de temps, sous ton p'tit nez. Voilàc'est fini Jean-Louis Aubert. Dans le même style Foule Sentimentale Alain Souchon. Oh marie Johnny Hallyday. Paroles, paroles Dalida. Sha la la Mano Solo. Peur de rien blues Jean-Jacques Goldman. La Complainte Voilàen ce moment je suis à fond sur les chansons tristes donc si vous avez des titres à me proposer ce serait simpa ^^ mais justement en évitant les habituelles genre Hallelujah de Buckley, Colorblind de Counting Crows, etc. Merci !! 02/06/2007 à 18:17. Répondre à ce message. Répondre fairyli 04/06/2007 à 11:15. Voilà, c'est fini" en acoustique, Jean-Louis Aubert dans Boomerang. 457K views, 10K likes, 4K loves, 803 comments, 7.8K shares. 457K views, 10K likes, BIOGRAPHIE: Jean-Louis Aubert, né le 12 avril 1955 à Nantua (Ain), est un auteur-compositeur-interprète, chanteur, guitariste et producteur français, artiste d Mais“Voilà C’Est Fini”, les retrouvailles touchent déjà à leur fin. Pour son dernier concert de l’année, Jean-Louis Aubert a rappelé à tous ce qu’était véritablement le spectacle vivant. Un grand moment de communion entre un artiste et son public, où chaque chanson est vécue avec passion et reprise en cœur à l’unisson. TOP35 DES VENTES DE DISQUES MARS 1981. Top plus intéressant que le précédent, avec encore une belle suprématie des Français. Sur le top 15 de Fabrice Ferment, seules deux chansons "étrangères" surnagent ! Au sommet, Sanderson et son slow d'enfer, et côté français c'est Alain Bashung. Voilà c'est fini Ne sois jamais amère, reste toujours sincère T'as eu c'que t'as voulu, même si t'as pas voulu c'que t'as eu Voilà, c'est fini Nos deux mains se desserrent de s'être trop serrées La Description: Téléphone était un groupe de rock français fondé le 12 novembre 1976 et qui s'est séparé le 21 avril 1986. Il a connu un énorme succès dès ses débuts avec plusieurs tubes et des tournées très populaires. Surtoutes les plages y a des mômes. Qui tournent le dos à leur mère. Sur toutes les plages, tous les pontons. Sur toutes les plages y a des p'tits garçons. A A (aug) A6 A (aug) A A (aug) A6. Qui fixent l'horizon l'horizon. Et si pour toi, là bas c'est l'paradis. Dis-toi qu'dans leur p'tite tête l'paradis. T’as eu ce que t’as voulu même si t’as pas voulu ce que t’as eu », chantait Jean-Louis Aubert dans « Voilà c’est fini », écrite pour le double album « Bleu, blanc, vert Lemot de la fin les paroles d'une chanson comme d'habitude Parce que celui qui ne sait pas parler, il chante ;o) et elle chante comme une Dé-esse mdrrrr by Jean-Louis Aubert Voilà, c'est fini On a tant ressassé les mêmes théories On a tellement tiré chacun de notre côté Que voilà, c'est fini Trouve un autre rocher petite huître perlée Ne laisse pas trop couler de JeanLouis Aubert. Chanteur . a participé 20 fois aux Enfoirés a enregistré 3 chansons (en studio) a interprété 111 chansons (chant) a joué 24 chansons (musique) a accompagné 167 chansons (chœurs, figuration) Participations aux spectacles suivants Un air d'Enfoirés 2022. Accéder à la fiche de ce spectacle. Chansons interprétées (chant) Plus haut (avec 17 Enfoirés) Ordinaire Informationssur l'album Bleu blanc vert de Jean-louis Aubert. Nous vous présentons le nouvel album de Jean-louis Aubert intitulé Bleu blanc vert. L'album a été délivré en date du Mercredi 30 Novembre 1988. Cet album n'est pas certainement le premier de sa carrière, nous voulons rappeler d'albums comme Comme un accord / Roc éclair / Refuge. OWouv3x. BIOGRAPHIE Jean-Louis Aubert, né le 12 avril 1955 à Nantua Ain, est un auteur-compositeur-interprète, chanteur, guitariste et producteur français, artiste de rock avec le groupe Téléphone, puis en 1959, sa famille déménage à Senlis dans l'Oise, puis à Paris en 1965. Jean-Louis est un enfant difficile, caractériel et tard, il suit sa scolarité au Lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine avec ses amis Louis Bertignac et Olivier Caudron. Avec eux à 15 ans en 1970 il forme son premier groupe Téléphone[1]. Avec beaucoup de chance, il obtient son bac C en 1973. Peu porté sur les études, il se consacre déjà au lycée à son unique passion la 1974, à 19 ans, il part en voyage aux États-Unis, au titre de son service militaire, accompagné de son ami d'enfance Olive. Ils y mènent finalement pendant cinq mois une vie d'artistes-aventuriers-routards-musiciens et sillonnent les routes en auto-stop avec leurs guitares, leurs répertoires de musique Rolling Stones, Bob Dylan, Easy Rider, Santana, Deep Purple, etc., leur inconscience et leur confiance en eux. Ils survivent de la manche et de l'hospitalité de leurs En novembre 1976, Richard Kolinka loue une salle de concert, mais le groupe avec lequel il est supposé jouer n'est pas disponible. Il réunit alors quelques amis qu'il apprécie et avec qui il joue depuis longtemps Jean-Louis Aubert, le guitariste Louis Bertignac et la bassiste Corine Marienneau. Le concert a lieu le 12 novembre 1976 au Centre Américain de Paris, devant 600 personnes. Leur prestation est essentiellement composée de reprises anglo-saxonnes Rolling Stones, Led Zeppelin, mais aussi des premières chansons écrites par Jean-Louis Aubert, dont Hygiaphone » et Métro, c'est trop ». C'est une énorme ovation pour le nouveau groupe qui prend le nom de Téléphone et qui devient rapidement le groupe phare du rock français des Aubert compose la majeure partie des chansons du groupe, joue de la guitare et chante. Il se révèle une véritable bête de scène. L'album Crache ton venin de 1979, avec le titre la Bombe humaine », devient l'hymne d'une génération avec 600 000 albums vendus. Le groupe devient culte, véritable phénomène de 1980, le groupe est à son apogée et joue en première partie d’Iggy Pop en Angleterre et en 1982, ils réalisent leur rêve jouer en première partie des Rolling Stones à l’hippodrome d’Auteuil devant près de 80 000 1985, Jean-Louis Aubert devient père d'un petit garçon prénommé avril 1986, après dix années d'aventure, cinq albums studios en tête des ventes, plusieurs tournées et concerts gigantesques, le groupe se sépare en deux, suite à des mésententes, des problèmes d'ego, la pression médiatique et l'usure Aubert'n'Ko avec Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka d'un côté, Bertignac et les visiteurs avec Louis Bertignac et Corine Marienneau de l' Jean Louis Aubert réalise à partir de 1989 un travail plus personnel et explore le monde de la musique. L'album Bleu Blanc Vert démarre véritablement sa carrière solo, avec une approche musicale s'éloignant de plus en plus de Telephone. Cet album couvre des succès tels que Voilà c'est fini ou encore Sid'Aventure. L'album se révèle sous les couleurs de l'écologie, et d'un ton plus 11 juin 1993 sort l'album "H". Album introspectif, comprenant le succès Temps à nouveau / A l'eau est enregistré dans des studios itinérants dont l’Hôpital Éphémère, fameux squat d’artistes parisiens à cette époque pendant la première guerre du Golfe, avec la participation de Paul Personne et Princesse Erika. H propose les interrogations de son auteur sur l'absurdité de la condition humaine. Il servira de base à l’une des plus grosses tournées d’Aubert, dont sera tirée le live Une page de tournée en 1997, Jean-Louis Aubert sort son 3ème album solo, Stockholm, qui restera un album surprenant, aux influences multiples et aux sonorités variées, en témoigne le nombre de producteurs et de studios d'enregistrement ou de mixage mis à contribution. L'histoire veut que Jean-Louis se soit fait dérober le sac contenant tous ses textes et ses compositions et qu'à la suite de ce léger incident », il soit parti pour Stockholm afin d'y composer cet album sur le vif, somme de ses souvenirs d'écriture et de ses inspirations du moment. Il en résulte un album certes inégal, véritable mosaïque de styles, mais qui pris dans son ensemble, parvient à dégager une âme et à se créer une suivante, Jean-Louis Aubert sort son premier album live », Concert Privé, avec la complicité de plusieurs artistes tels les Nubians ».En 2001, avec quelques rides apparentes, Jean-Louis Aubert sort l'album Comme un Accord, succès incontesté de sa carrière. Cet album, riche de mélodies accrocheuses, mélange pop et rock, offre une large gamme des inspirations et des idées de l'auteur, avec notamment Comme un Accord, Alter Ego inspiré par son ami Olivier Caudron, ou l'électrique Milliers Millions Milliards. Une tournée à guichet fermé de plusieurs mois découlera de l'album, saluant le succès de ce dernier, suivi d'un DVD, Comme on a dit retraçant la 50 ans, en 2005, Jean-Louis Aubert publie sa nouvelle tête de gondole », album nommé de l'étrange nom Ideal Standard. Comme à son habitude, Aubert met le ton avec des musiques de plus en plus recherchées, textuellement et musicalement. L'album remporte un franc succès, et une nouvelle tournée DvDisée » est enclenchée, rallongée de plusieurs dates par son 2007, Aubert décide de se lancer seul dans les salles de concerts, avec une simple guitare acoustique, et retracer, avec le public, sa carrière depuis les débuts de Téléphone jusqu'à Idéal Standard dédié a son ami Olivier Caudron, Olive du groupe Lili Drop à titre posthume. Un Tour sur moi-même, tournée de 4 mois à l'origine, durera finalement pratiquement une année, à la suite des demandes incessantes du public. Un DVD "Un tour sur moi-même... avec Vous" sort en juin Aubert a donc su, durant toutes ces années de carrière, dépasser les modes et accrocher un public toujours présent. Il reste à ce jour, l'une des plus grandes icônes du Rock Français. Cette reconnaissance lui permet d'être un pilier, modeste certes, des Enfoirés, aux concerts desquels il a participé depuis début de l'année 2011, il sort son dernier album "Roc éclair", dont le premier single extrait est Demain sera Plâtre et ciment 1987Bleu Blanc Vert 1989H 1992 200 000 exemplairesStockholm 1997Comme un accord 2001Idéal Standard 2005Roc éclair 2010LIVE Concert privé en public 1998Une page de tournée en public 1994Deux pages de tournée en public 1994Tournée Comme un accord Tour 2002-2003 Em On a tant ressassé les mêm Fmaj7 es théories Am7 On a tell'ment tiré Em Trouve un autre rocher pet Fmaj7 ite huitre perlée Am7 Ne laisse pas trop couler C/G De temps sous Fmaj7 ton petit nez Em On vas pas s'dire au r'voi Fmaj7 r comme sur le quai d'une gare Am7 J'te dis seulement bonjour C/G Et fais gaffe Fmaj7 à l'amour Voila c'est fini Aujourd'hui ou demain c'est l'moment ou jamais Peut-être aprés demain je te Retrouverai Am J'ai fini par me dire qu'on G éviterait F le pire Am Qu'il vallait mieu G x co F uper plutôt que déchirer Dm J'ai fini par me dire que p't'être on va guérir G Et que même si c'est n E on Et que même si c'est con Am Tous les deu Dm7 x nous savons Que de toute G s façons G7 Em Ne sois jamais am ère rest Fmaj7 e toujours sincère T'as eu c'que t'as voulu même si T'as pas voulu c'que t'as eu Car voila c'est fini Nos deux mains se desserrent de s'être trop serrées La foule nous emporte Chacun de notre côté Voila c'est fini Je ne vois plus au loin que ta chevelure nuit Même si je m'aperçois que c'est Encore moi qui te suis Mais c'est fini ! 7 mai 2014. 13h50. Paris 6e. Bistrot des Amis. On va peut-être rentrer avant que ton truc prenne l’eau ? » Une demie heure qu’on parle avec Jean-Louis en terrasse, de Aubert chante Houellebecq – Les parages du vide, son dernier album sorti ce 14 avril, que j’aime beaucoup. Une demie heure qu’on parle d’Houellebecq, de médias, de chansons, de poèmes, de Philippe Garrel, de Philippe Manœuvre, de Téléphone et de philosophie parce qu’initialement je suis là pour Philosophie Magazine. Une demie heure et voilà, c’est pas fini ! mais il s’est mis à flotter alors on file à l’intérieur, lui, moi et mon truc » le petit Zoom H1 par le biais duquel je l’enregistre. Aubert quoi ! Le mec de Téléphone 1976 – 1986, un des premiers vrais groupes de rock français à succès et à s’exporter. Cinq albums studios, 14 tubes, 470 concerts, des ouvertures pour Télévision, Iggy Pop, les Stones, et plus de 6 millions d’albums vendus, compilations » comprises j’imagine. Et pas moins de 10 ont paru depuis le dernier album du groupe. Aubert, le mec d’ Hygiaphone », Métro c’est trop », Flipper », Crache ton venin », Fait divers », La Bombe humaine », Au cœur de la nuit », Argent trop cher », Fleur de ma ville », Ça c’est vraiment toi », Cendrillon », New-York avec toi », Un autre monde » et de Le jour s’est levé ». Aubert, le type de la radio, que j’ai écouté ado. Je n’ai jamais volontairement écouté Téléphone mais je me rappelle que vers 16-17 ans, aux soirées dansantes du village vacances où je passais mes étés on dansait comme des dératés sur ça, Hygiaphone », Ça c’est vraiment toi », New York avec toi », comme on dansait sur les Rita, Marcia baïla », C’est comme ça », Les Histoires d’A. », comme on dansait sur Louise Attaque, REM ou Nirvana. C’était la nouba. Mais je n’ai jamais eu aucun album de Téléphone et d’Aubert. Tout ça émanait de quelques Greatest Hits, comme le Bohemian Rhapsody » de Queen les fameux I et II. Souvenirs déformés. Best ofisés. Aujourd’hui, à tout réécouter en faisant fi de toute mythologie, je m’aperçois que la discographie de Téléphone n’est pas si super que l’idée que je m’en faisais. Il n’y a pas plus de trois tubes par disque et le reste est dispensable. Alors que certains albums solo » d’Aubert tiennent sacrément la route. Plâtre et Ciment 87 et Bleu Blanc Vert 89 c’est encore un peu faible malgré quelques pépites. Juste une illusion », Les plages » et Quand Paris s’éteint » pour l’un. Voilà, c’est fini » et Univers » pour l’autre. Accuse-t-il sa trentaine ? Le fait de ne plus avoir Richard, Louis et Corine ? On sent que les années 80 sont dures pour l’Enfant du rock. Mais pas les 90’s. Ponctué par les tubes Entends-moi », Toi que l’on n’homme pas », Temps à nouveau – à l’eau » et Moments », H 93 est presque top de A à Z et avec Stockholm 97 ça y est, on frôle le grand œuvre ». C’est plus sombre, tortueux, épais. Il y a déjà là certains mariages orientaux rock trip hop pro-toolisés que Bashung proposera avec Fantaisie militaire, et même certains textes jeu de mots qu’il aurait pu faire sien. Après Aubert donnera l’impression de dérouler avec Comme un accord, Idéal standard et Roc éclair, sommet de rengaines entêtantes. Trois autres disques bien bâtis, solides, où isoler les tubes radiophoniques serait stupide. Comme un mur dans un pré ». Du coup c’est bizarre et cool d’avoir ce type devant moi. Aubert, passivement, il fait tellement partie de ma vie, de mon décor, qu’une nuit j’ai rêvé qu’on discutait et qu’on fumait un joint ensemble. Là, on était en train de parler de ce point de bascule souvent galvaudé où l’intime confine à l’universel, et je parle de galvaudage car je trouve toujours assez gonflé que l’homme puisse se prévaloir d’une quelconque universalité. Y’aurait pas un problème d’échelle ? L’homme c’est l’homme et l’univers c’est l’univers. Ne mélangeons pas l’infini et les caniches. On est lancé, dans le truc ». Il a déjà fumé quatre clopes. Et si on se rentrait pour attaquer le vif du sujet ? Oui, inside Jean-Louis. Lou Reed me disait toujours Téléphone ? That’s hippy stuff ! » Jean-Louis, parlons plus précisément de philosophie. Tu disais que les êtres passionnés, qu’ils soient écrivain, peintre, chanteur, menuisier ou je ne sais quoi d’autre, sont souvent dans des stratégies enfantines » ou régressives ». Penses-tu que ça s’applique aussi aux philosophes ? Oui, parce que quand tu regardes Nietzsche, qui est le philosophe que je connais le plus, tu vois que tout ce qu’il a fait ressemble aussi à un phénomène régressif, assez personnel, c’est l’envie de refaire le monde depuis sa chambre d’étudiant quoi. On a aussi dit ça de Che Guevara aussi, qui a été élevé en université avant de voyager et d’arriver dans un pays où il a pu appliquer ses rêves d’utopies. Il a pu le faire en vrai parce que le pays était sens dessus dessous. Et il l’a fait avec des rêves qu’il avait forgé dans sa piaule d’étudiant, voilà. On peut donc voir ces deux-là comme de grands tyrans hein, parce que Hitler a aussi eu une période Beaux-Arts, où il était rejeté, solitaire, pas très tourné vers les autres. Tout ça c’est beaucoup le fruit d’une construction personnelle. Du coup ça peut être violent quand les rêves de chambres d’ado débarquent dans la réalité… Ah oui, oui, oui. Et pour moi quelque fois ces gens c’est juste des catalyseurs en fait. Parce que pour devenir ce qu’ils sont il faut encore qu’ils soient reçu par les autres. Des Hitler y’en a régulièrement qui montent sur les tables des cafés mais ils ont moins de succès que celui-là à cette période-là. Oui, c’est ça qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné un type donné trouve un tel écho… C’est l’adhésion des autres. En fait, des Hitler y’en a tout le temps. Bah c’est comme une maladie petits rires qui est toujours là, tout le temps, et puis quelque fois elle se développe parce que psychologiquement… Y’a un terrain propice… Oui, voilà, t’es dans une impasse et finalement t’es un peu prêt à accueillir le truc. Parce que regarde, les mères qui ont 8-10 enfants, elles ont pas souvent la grippe, curieusement rires ! Leur terrain est pas propice le serveur arrive, on passe commande, petit cheeseburger à point avec frites salade » pour lui, confit de canard pour moi, et eau du robinet pour tous – nda. Tu parlais de Nietzsche. Quels sont les penseurs qui t’accompagnent ? Y’en a quelques-uns. Mais le problème, comme je le dis dans mon échange de mails avec Michel, c’est que ma culture est pas très profonde quoi. Elle reste au stade de curiosité… Tu picores quoi. Beaucoup. Quels penseurs as-tu donc picoré le plus ? Rires. Eh bien c’est sûrement Nietzsche que je connais le mieux. Il est assez populaire chez les musiciens rock » ! Oui, parce que c’est assez poétique et que c’est souvent une construction assez brève, par fragments, curieuse. On a du mal à penser que c’est un philosophe et pas un chanteur curieusement. Nietzsche est presque autant un poète qu’un philosophe en fait. Oui. Alors après certains tirent une vraie construction à partir de ses écrits et effectivement on peut le faire mais moi ça me paraît plutôt être de l’ordre du Mikado ce qu’il faisait, un Mikado avec des choses très très antagonistes. D’ailleurs une de mes phrases préférées de lui c’est sur la maturité ou de l’immaturité de l’homme, c’est Faire les choses avec le sérieux d’un enfant qui joue », ce qui rejoint un peu sourire ce que je disais tout à l’heure sur les stratégies enfantines. Tellement qu’on dirait pas une phrase de Nietzsche ! J’aime aussi Sans musique la vie serait une erreur », c’est une phrase très rêveuse, je trouve. Enfin pas tellement étayée rires ! Oui, c’est comme un aphorisme poétique, ouvert à l’interprétation. Et je suis aussi un grand fan de quelqu’un qui se répète beaucoup et qui doit pas être extrêmement bien vu, c’est Krishnamurti prénommé Jiddu, ce philosophe d’origine indienne est né en 1895 et mort en 1986 en Californie et il promu une éducation alternative visant à transformer ce qu’il appelait le vieux cerveau conditionné de l’homme » afin d’accéder à la liberté – nda Qui est-ce ? C’est un philosophe mystique qui a une drôle d’histoire. Il faut bien le connaître pour savoir ça parce qu’il n’est pas connu pour ça. Au début du XXe siècle, époque assez spiritualiste, y’a eu une espèce de congrégation qui s’appelait l’église théosophique, qui regroupait un peu toutes les religions qui venaient de Russie, des courants de pensée sans doute influencés de Gurdjieff penseur d’origine arménienne né en 1877 et mort en 1949 qui fut en effet, dixit Wikipedia, une célèbre figure de l’ésotérisme de la première moitié du 20e siècle » – nda, des mecs comme ça. On est donc un peu dans l’ésotérisme. Et cette congrégation attendait un messie et ils ont élevé un enfant, qui était Krishnamurti, dans la connaissance et tout. Et il devait faire sa déclaration de messie vers 18 ans ou 21 ans sourire. Allez, paie ta déclaration de messie ! Héhé, c’était des gens assez renseignés mais un petit peu versés dans la magie aussi. Oui, Gurdjieff doit aussi être issu de ce mouvement un peu curieux qui est évoqué dans Le Matin des Magiciens livre de Louis Pauwels et Jacques Bergier publié en 1960 qui est une introduction au réalisme fantastique », et également titre d’une chanson d’Aubert qui figure sur l’album Roc éclair – nda, tout ça. Et quand Krishnamurti a fait sa déclaration, je crois que c’était en Hollande, il a dit que y’avait pas de religions et pas de messie en fait, donc ça a semé la consternation chez les siens rires ! C’était une anti-déclaration de messie. Mais il avait quand même un aspect multi-religieux, une spiritualité très forte basée sur l’attention plutôt que sur la concentration, quelque chose de très ouvert avec un vrai travail sur soi-même et un refus de tous les maîtres. Donc on a beaucoup retranscrit ses discours dans des livres et c’est quelque chose qui tient bien debout quand t’es un petit peu anar et qu’en même temps t’as un peu besoin d’un compagnon. Je pense qu’il doit y avoir des failles, c’est pas comme un système mathématique de pensée, mais je l’aime beaucoup. En plus il y met pas mal de bouddhisme et j’aime beaucoup le bouddhisme évidemment… Pourquoi évidemment » ? Bah parce que y’a rien de mieux rires ! A mon avis. Comme Krishnamurti j’aime pas les religions, cet aspect grégaire qui déforme la parole. Quand je vois comment mes interviews sont déformées, j’imagine ce que ça doit être pour la retranscription de la parole des prophètes. C’est compliqué parce que quand t’exprimes quelque chose d’assez compliqué 1 déjà tu l’exprimes peut-être mal et 2 ton interlocuteur est peut-être pas dans le truc donc voilà… ! Il y a un problème de scribe, de média ! Oui, surtout pour le bouddhisme parce qu’en général le bouddhisme c’est pas une question de savoir, c’est quelque chose qui se vit. Donc si le gars te dit J’ai vu Dieu » et que tu ne l’as pas vu, ça rend la description compliquée. Tu vas peut-être imaginer un mec barbu parce que toi t’as besoin d’un père mais c’est peut-être pas du tout ce que le gars a voulu dire rires ! Et quand tu vois que certaines paroles ont été retranscrites plus de 300 ans après leur prononciation et que t’imagines un peu le nombre d’intermédiaires qu’il y a eu… C’était sans doute des intermédiaires qui n’avaient pas bien compris le message, ou qui n’avait pas voulu le retranscrire correctement. Parce que souvent ces grands prophètes étaient des révolutionnaires, ils ont tous un peu agité leurs pays. Ils étaient aussi des philosophes, leur message avait quelque chose de politique donc… voilà. Toi, tu dirais donc que tu n’as ni Dieu ni maître ? Bah comme Dieu n’est justement pas personnifié et que là je suis à peu près certain de mon propos, que je sais qu’il y a pas un mec qui a créé quelque chose rires ! Donc non, pas de maître. Musicalement, est-ce pareil pour toi qui a vécu un certain âge d’or » de la musique rock ? Après des anges qui jouent de la musique et qui se sont incarnés, qui ont été vivants, oui, oui, bien sûr. Il y a eu des fulgurances comme Jimi Hendrix. Mais il faut pas forcément mourir jeune parce qu’il y a aussi eu des gens comme Jimmy Page, des groupes comme Les Beatles… Tu les vois plus comme des anges que comme des dieux ? Bah oui, parce qu’ils sont habités par la grâce à un moment donné. Et après y’a une construction, y’a une espèce de roue qui se met à tourner. Quand je regarde la façon de travailler des Beatles, j’y vois encore une stratégie enfantine les gars se retrouvent dans un pavillon de banlieue et en chemin si l’un des gars a pris le taxi et qu’il a discuté avec lui il va dire Tiens, essayons de partir de cette phrase… », ce que font tous les groupes. Et c’est ça qui est assez curieux, c’est que c’est toujours quatre mecs qui sont à l’école, quatre mecs qui sont a priori pas plus intelligents que les autres mais qui vont le devenir et devenir de grands influenceurs à force de jouer ensemble. Leur esprit s’ouvre parce qu’ils ont accès à des rencontres, des choses comme ça, et tu finis par avoir Lennon qui dit quand même des choses très intéressantes alors que c’est juste un fils de prolo. Donc voilà, on est toujours dans l’idée de récipient, et ça c’est déjà un peu parler de Dieu. Disons que c’est pas les gens qui se font eux-mêmes, c’est aussi l’environnement, le regard des autres… Quelqu’un qui était laid peut par exemple devenir beau grâce au regard des autres… Les choses se transforment. Oui, les choses se transforment. Parce que sinon à la base y’a aucune raison que des petits gars de Liverpool soient plus doués que d’autres. Mais voilà, y’a eu la rencontre avec Brian Epstein leur manager de 1961 à son décès en 1967 – nda, George Martin leur producteur de 1962 à 1969 – nda, l’époque et tout d’un coup la drogue donc ils ont eu un outil extraordinaire, ils ont eu les moyens, en commençant comme un boys band, d’arriver à quelque chose d’énorme rires ! Très vite d’ailleurs. Oui, c’est 7 ans la carrière des Beatles. Et Jimi Hendrix 3 ans. On a tendance à l’oublier cette brièveté. Avec les années 80 on a été habitué à ce qu’un groupe puissent durer 20 ou 30 ans, je pense à U2, REM, Depeche Mode, The Cure, par exemple, et maintenant un groupe sort un album tous les 2-3 ans mais avant c’était plutôt tous les ans voire tous les six mois… Mais ça arrive souvent que les gens s’essoufflent, à moins de grands changements dans leur vie. Regarde, même Led Zeppelin… Un groupe c’est une alchimie particulière entre plusieurs musiciens, ça ne dure qu’un temps… Oui. J’imagine que c’est pareil avec les femmes. Il faut toujours un peu se remettre en danger, c’est peut-être aussi un peu le sens de cet album… T’avais besoin de te remettre en danger ? Tu sentais que c’était le moment ? J’ai pas trop réfléchi à ça mais peut-être que les choses qui viennent à moi parlent pour moi. En plus y’a vraiment eu des événements dans ma vie qui montrent ça. Je veux dire, c’est bizarre, parfois tout d’un coup tu prends une décision, tu te dis Nan, je vais pas rester là, je vais changer de vie » et cette décision on dirait que tout le monde la lit sur ton front quand tu sors dans la rue. C’est pareil quand tu te dis Je vais me chercher une femme », on dirait qu’elles le voient rires, que c’est écrit. Et quand c’est pas écrit, elles sentent que c’est pas pareil. Ouais, on dégage ce qu’on pense. Alors est-ce les phéromones ? Ça peut être beaucoup de choses… On ne communique pas que par la parole, heureusement. Un espèce de regard, une manière insistante d’être… Une énergie, oui. Tout à l’heure tu disais que Houellebecq était la plus grande rencontre que tu avais faite ces dix dernières années. Tu en as fait d’autres des grandes rencontres, tu as rencontré des écrivains, des musiciens, des chanteurs, des poètes… Quelles sont, avant Houellebecq, tes autres grandes rencontres comme ça ? Bah pour moi une autre grande personne c’était Barbara ils se sont rencontrés en 96 à l’occasion de Barbara, son dernier album réalisé après 16 ans de silence discographique où il lui a écrit un texte, Vivant Poème », qu’il chante aussi sur son album Stockholm où elle lui a écrit un texte, Le jour se lève encore » – nda. Parce que de la même manière on est devenu assez joueurs tous les deux, comme des enfants, et puis on était un peu dans la séduction, quelque chose de très rigolo… Oui, dans ce genre d’amitié il y a de la séduction. Il faut de la séduction. Oui, oui, et elle peut être intellectuelle ou même se traduire par un rapprochement physique, même entre hommes hein. Quand par exemple on aime bien se toucher l’épaule. Alors avec Houellebecq c’était un peu Putain, il est bizarre ce mec, il a une drôle de gueule ! » Puis Ah bah non en fait, j’aime bien ». Autour de moi la gente féminine le craignait aussi énormément et puis petit à petit y’a un charme qui opère. Il est agréable aussi, il est un peu effrayant mais comme dans les contes de fée si tu t’approches mieux du monstre tu découvres un pouvoir magique rires ! Je vois. Mais c’est vrai que physiquement il dérange. Sans l’avoir rencontré on peut juger cela en regardant les photos dans la presse, on a l’impression qu’il n’a jamais la même tête quoi. Oui, oui. Et on sait pas s’il est costaud ou freluquet. A propos de photo, il y en a une assez particulière dans le livre qui accompagne votre album on vous voit tous les deux assis sur une chaise avec un champ très automnal derrière vous et vous êtes tellement différents physiquement qu’on a du mal à croire que vous avez le même âge 58 ans. Toi tu dégages encore tenue et vigueur, une belle corpulence, alors que lui dégages quelque chose de très hivernal, dur, vieux… Mais j’adore, parce qu’on dirait qu’on fait tous les deux une croisière dans le rien ! Et on a l’air ravi. On est ravi d’être dans le rien et de se rencontrer. Oui, Les Parages du vide… Silence. En lisant votre correspondance par mails dans le livre de ce disque on apprend que vous avez pas mal parlé de chanson ensemble. Lire ça m’a fait repenser à ce qu’a dit Miossec lors de la promo de son nouvel album, Ici bas, Ici même. Il avançait que Les bonnes chansons sont de très mauvaises poésies ». Oui… Cette phrase m’est revenue en tête quand j’ai découvert ton nouvel album, parce qu’à l’aune de son jugement je me disais Ok, du coup soit Houellebecq est un très mauvais poète soit c’est un très bon chansonnier soit la vraie poésie a basculé du côté de la chanson… » C’est-à-dire qu’en chanson on laisse passer des choses qu’on laisserait sûrement pas passer en poésie. Mais, grâce à Dieu, Houellebecq écrit souvent en alexandrins avec des rimes riches donc si les mots sont d’aujourd’hui ou si leurs tonalités est d’aujourd’hui, la facture, elle, elle est un peu 19e siècle, et le 19e siècle c’est l’époque où les poèmes étaient faits pour être dits donc, du fait qu’ils étaient faits pour être dits, ils étaient déjà musicaux en soi. C’était des poèmes qu’on lisait à voix haute, alors qu’à partir du surréalisme on a commencé à écrire en prose, à libérer l’inconscient, et là on a commencé à avoir des poèmes compliqués à chanter, des poèmes sans aucune structure… On a eu des poèmes qui sculptait le blanc de la page, comme Les Calligrammes d’Apollinaire… Ou le cadavre exquis. Bowie en a fait beaucoup. Mais il les a faits pour la musique… Oui. Tiens, pour revenir aux grandes rencontres artistiques de ta vie, Bowie c’est quelqu’un que tu as pu rencontrer ? Moi je dirai que je l’ai rencontré mais je pense pas que lui dirait ça rires ! Non, je l’ai juste croisé. Par contre si j’en crois mes sources tu as vraiment rencontré Lou Reed. A un moment vous avez travaillé ensemble sur une version export d’un disque de Téléphone… Oui, c’est vieux, c’était à l’époque de Dure Limite sorti en 1982 et signé chez Virgin, le label de Richard Bronson, parce qu’après trois albums chez Emi le groupe souhaitait tenter de percer aux Etats-Unis, ce quatrième et avant dernier album de Téléphone a bénéficié de la production du réalisateur de The Wall, Bob Ezrin, et Lou Reed a bel et bien tenté d’adapter six morceaux de l’album en anglais pour sa version internationale, mais le résultat n’a pas convaincu – nda Et ce disque n’est pas sorti parce que tu n’avais pas aimé ses adaptations… Oui, on n’y arrivait pas trop. Il me disait toujours That’s hippie stuff » rires ! Mais il me disait toujours C’est bien en français, c’est mieux en français ». C’est un fou de langue française donc ces adaptations ça l’énervait mais à l’époque il avait sûrement besoin d’argent parce qu’il venait de sortir Rock and Roll Heart, Street Hassle et The Blue Mask, trois disques qui, sans être le suicide commercial de Metal Machine Music, se révélèrent assez déroutants, comme en quête de repères – nda. Mais nous on espérait faire un peu notre trou aux Etats-Unis… Ça t’a frustré de pas le faire ? Non, pas du tout. En plus quand je chantais en anglais, surtout des adaptations comme ça, on aurait dit de l’allemand. Ah ouais ? Ouais, une histoire d’accent tonique. Alors que quand je reprends des chansons des Stones, je vois à peu près comment ça doit être chanté. Quand je vivais aux Etats-Unis au moment de faire ce disque, des idées commençaient à me venir en anglais, des chansons commençaient à s’écrire en anglais… J’ai une théorie là-dessus. Je suis pas du tout un défenseur de la langue française mais je crois qu’il vaut mieux écrire ce genre de choses dans la langue dans laquelle on rêve parce que dans les mots et dans leur son ou dans l’endroit où tu les as entendus y’a des tenants et des aboutissants qui indiquent une musique et qui indiquent des choses qui vont être très personnelles, et qui t’échappent aussi ! Par exemple, Crache ton venin » – c’est une anecdote, j’en ai des centaines comme ça – est venu d’un truc comme ça. En fait ma petite sœur avait un poisson rouge et un chat et le chat avait bouffé le poisson rouge donc y’avait la queue qui dépassait de la bouche et ma petite sœur lui courait après en disant Crache, crache ! » Et en fait la chanson et la musique sont calquées sur ce cri d’amour pour deux êtres autant aimés l’un que l’autre où fallait que l’un crache l’autre rires ! Et là-dedans, dans cette manière de le dire, y’avait quelque chose qui venait du ventre, quelque chose qui était plein de désespoir et plein de volonté, que je trouvais magnifique. Enfin ça c’est une analyse un peu a posteriori mais j’avais trouvé évident que ce mot crache » contenait l’acte en lui-même puisque si tu dis très fort crache » bah tu vas cracher quelque chose. Ce qui est génial dans les mots c’est ça, c’est que leur musique évoque leur sens. Ou pas. Quelque fois c’est l’inverse. Tu vas avoir un mot à la sonorité très douce qui va évoquer quelque chose de très dur. Oui. Justement, quel est ton mot préféré ? Silence. J’aime bien mésange ». Ouais. C’est un mot qui prête pas vraiment à conséquence, qui veut vouloir dire moitié ange » et qui désigne des petits animaux qui passent l’hiver tout nu à côté de nous, donc tu leur donnes des petites boules de graisse si t’as le temps. C’est assez courageux. Eux, ils migrent pas. Il reste en France, Monsieur rires ! Et quand ils ont le ventre bleu et une petite crête sur la tête, avec le nom, c’est très très joli. Ils vont se planquer dans un trou dans le mur, c’est très joli. Il me semble que j’avais un autre mot récemment. Mais je m’en souviens plus. Silence. Les mots ça résonne vachement, et souvent c’est grâce à leurs mélodies qu’on a réussit un peu à faire du rock en français. C’est un peu comme le rap, c’est en pompant les mélodies de la vie quoi, la mélodie colérique, la mélodie précipitée de l’ado qui déblatère plein de mots parce qu’il en a ras-le-cul. D’un coup y’a des rythmes, des intonations… Par exemple Voilààà, c’est fini » il le dit en prenant la même voix chagrin qui a fait le succès du fameux refrain de Voilà, c’est fini » – nda. Si on l’avait chanté comme un prof de chant aurait dit de le chanter, on aurait fait un a » ouvert mais cette phrase exprime une petite déception donc tu peux pas chanter Voilààà ! » il fait un a » ouvert, presque triomphal – nda, t’es obligé de fermer le a » il reprend la voix chagrin, qui courbe l’échine, de dire Voilààà… ». C’est timbre apitoyé – nda Ohhh… ohhh… ». Y’a du o » dans dans ce a ». Donc voilà c’est en se calant sur la vraie vie qui fait que la mélodie peut tenir la route. Oui, parce que du coup y’a un effet de réel, c’est humain, incarné. Pour en revenir à l’écriture de Houellebecq, beaucoup de gens – j’en ai rencontré – trouvent qu’il écrit mal, qu’il n’a pas de style… Et c’est marrant d’ailleurs parce que lorsqu’il a sorti son recueil Configuration du dernier rivage, je me rappelle que Le Petit Journal de Canal+ avait réalisé un micro-trottoir pour en soumettre des extraits à des jeunes beaucoup avaient cru que c’était du Booba… C’est vrai… Parce qu’il a un art de la punchline aussi, un côté provoc qui caricature son époque… Oui, mais je trouve pas que ça soit mal écrit… En fait je le vois comme un chansonnier au sens où il se laisse transpercer par des envies de dire, par l’harmonie qu’il trouve dans la phrase, plutôt que par l’envie de te serrer la main en se présentant comme poète. Oui, et puis c’est assez horrible de se dire ouvertement poète. Ça c’est horrible. Et quand les mots bousculent ta pensée, ça complique beaucoup de choses hein. C’est compliqué les mots. Regarder le mot dieu », on est très embêté avec le mot dieu », avec le mot amour » aussi. Parce que le verbe aimer » se conjugue pratiquement à toutes les personnes et à toutes les choses… En poésie, ces grands mots sont souvent convoqués, c’est pour ça que c’est dur de faire de la poésie. C’est le défi comment dire quelque chose d’encore substantiel avec des mots valises »… ? C’est pareil pour le verbe croire », parce qu’il signifie à la fois la foi la plus aveugle que l’hésitation, le – T’es sûr ? – Non, je crois » Ça fait large pour un mot. A SUIVRE. Voilà c'est fini On a tant ressassé Les mêmes théories On a tellement tiré Chacun de notre côté Que voilà c'est fini Trouve un autre rocher Petite huître perlée Ne laisse pas trop couler De temps sous ton p'tit nez Car c'est fini, hmm c'est fini Voilà c'est fini On va pas se dire au revoir Comme sur le quai d'une gare J'te dit seulement bonjour Et fais gaffe à l'amour Voilà c'est fini Aujourd'hui ou demain C'est le moment ou jamais Peut-être après-demain Je te retrouverai Car c'est fini, hmm c'est fini J'ai fini par me dire Qu'on éviterait le pire Qu'il valait mieux couper Plutôt que déchirer J'ai fini par me dire Que p't-être on va guérir Et que même si c'est non Et que même si c'est con Tous les deux nous savons Que de toute façon Voilà c'est fini Ne soit jamais amère Reste toujours sincère T'as eu c'que t'as voulu Même si t'a pas voulu c'que t'as eu Voilà c'est fini Nos deux mains se desserrent De s'être trop serrées La foule nous emporte Chacun de notre côté C'est fini, hmm c'est fini Voilà c'est fini Je ne vois plus au loin que ta chevelure nuit Même si je m'aperçois que c'est encore moi qui te suis C'est fini, hmm c'est fini C'est fini... Pour prolonger le plaisir musical Voir la vidéo de Voilà C'est Fini»

jean louis aubert voilĂ  c est fini paroles