☔ Bon Cavalier Mais Pas A Cheval Sur Les Principes

Je suis à cheval sur les principes, mais très mauvais cavalier." Grégoire Lacroix Bonnelecture ! 📖. Qu'il soit blessé ou non, la première chose que vous pouvez faire c'est de prendre soin de votre cheval ! Vous ne pouvez pas monter ou vous n'avez pas forcément envie de le monter, vous pouvez passer d'agréables moments avec lui ! Un bon pansage complet, prendre soin de ses sabots, faire sa crinière et sa queue Lâge minimum pour présenter le galop 7 est de 10 ans. Notez qu’avant 18 ans, il est obligatoire de réussir chaque galop 1 à 1. En revanche, après 18 ans, un peut passer directement le galop de son choix pourvu qu’on ait le niveau. Il n’y a pas d’âge minimum ni maximum, mais il importe de suivre les recommandations de son moniteur. Letrot assis sur un cheval non rassemblé en est un bon exemple. Le cheval qui n’est pas prêt a accueillir le cavalier en son dos se verra restreint dans le mouvement de sa ligne dorsale, et le mouvement du corps tout entier en sera affecté. 5- Trop de motivation tue la motivation. De la même manière qu’un cavalier puissant peut extraire de son cheval des codeque le cheval a appris à reconnaitre, mais bien comme une transmission d’une information de l’arrière vers l’avant. Le cavalier se doit donc de faire tendre au cheval les deux rênes ; ainsi, il sera sûr que le cheval utilise bien les deux postérieurs et qu’il se propulse vers l’avant sans déséquilibre latéral (« il ne penche pas »). Dans le cas contraire, le dresseur Enmots clairs : les transitions entre les allures rendent la réponse à la jambe plus claire, le relâchement de votre aide plus clair dans son timing aussi, mais partir au galop du pas n’est pas la meilleure idée chez un cheval froid. Il se retient dans le pas et risque d’apprendre à partir sur les épaules en traction en se jetant en avant, ou au contraire partir dans un galop à 4 RépondreA Cheval Sur Les Principes La solution à ce puzzle est constituéè de 7 lettres et commence par la lettre P Les solutions pour A CHEVAL SUR LES PRINCIPES de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour Renforcement: événement qui vise à augmenter la répétitions d’un comportement. Renforcement positif : le cheval reçoit quelque chose dès qu’il a donné la réponse attendu. C’est une addition. Donner une carotte quand le cheval a fait un pas vers nous. Renforcement négatif : la pression exercée est supprimé dès que le cheval Monblog n'est pas uniquement un blog de passion, c'est aussi un journal équestre. Sur ce blog, je parle de ma vie en mode "cavalière", c'est à dire que, sur ce blog, je ne posterai que des articles qui concernent ma vie avec les chevaux ainsi que mes reprises à cheval (ou à poney). J'essayerai d'écrire des articles le plus souvent JohnLyons. « Il est rare que les défenses aient d’autres causes que la faiblesse du cheval ou l’ignorance du cavalier. ». Baucher. « C’est simple mais ce n’est pas facile pour autant. ». Pat Parelli. « Pour s’ouvrir aux chevaux et à ce qu’ils peuvent nous apprendre, il Laligne d’obstacle est un exercice qui va à la fois agir sur l’équilibre du cavalier et sur l’équilibre du cheval. Nous allons aujourd’hui nous concentrer sur le cheval. NB :Les distances données sur ce tuto correspondent à un poney D ou un petit cheval ( 1m50 ), adaptez les distances si vous travaillez un poney plus petit ou un 5juin 2021. Le principe de ces journées-ateliers est de partager nos connaissances en bénéficiant de l’expérience de professionnels, à la fois hommes de chevaux reconnus et veneurs. Tout au long de la journée, 5 ateliers tournants, vous permettront d’apprendre ou de progresser dans bien des domaines. Améliorer votre position à Synonymespour la definition "Bon cavalier mais pas tellement à cheval sur les principes" avec la liste des solutions classés par nombre de lettres Cookies Utilisation de cookies et protection vos données. Notre organisation et ses partenaires peuvent stocker et/ou accèder à des informations sur votre appareil, telles que les identifiants uniques de cookies Maisaussi pour le cheval • Une bonne transmission des informations au cheval • Un meilleurs fonctionnement (locomotion) L’équilibre dans la vie du cavalier Phase 1 : Niveau débutant • Bassin en rétroversion • Centre de gravité reculé • Dos un peu arrondi Le cavalier cherche à se rapprocher de son centre de gravité Cherche une position de sécurité 05/03/2018 Guillaume Lesafari à cheval combiné à une randonnée sur les plages en Afrique du Sud est un très bon compromis entre galops sur les plages et safari dans une réserve privée. Pour les cavaliers intermédiaires « plus » , qui montent assez régulièrement à cheval mais craignent de se lancer sur un safari pour cavaliers expérimentés, le principe d’allier deux types de safaris est idéal. VjMQEPo. équipédia Enseignement équestreDidactique et techniques équestresPrincipes interdisciplinairesTravailler le dos du cheval Au-delà de porter le poids du cavalier, le dos du cheval est un véritable pont » qui permet la transmission du mouvement de l’arrière vers l’avant-main. C’est grâce à lui que tout se met à fonctionner… ou à bloquer ! Un travail dans le respect du dos de sa monture devrait donc être la priorité de tout cavalier. Mais comment faire pour travailler dans le bon sens ?2Niveau de technicité Le dos du cheval, comment ça fonctionne ?ObjectifsEtape 1 étirez le dos de votre cheval sans contact permanent avec la boucheEtape 2 étirez le dos de votre cheval avec un contact permanent sur la boucheProblèmes rencontrés et solutionsLe dos du cheval, comment ça fonctionne ?La colonne vertébrale rachis du cheval est composée de 7 vertèbres cervicales18 vertèbres dorsales/thoraciques6 vertèbres lombaires5 vertèbres sacréesEt 15 à 21 vertèbres coccygiennes/caudalesL’ensemble des vertèbres sont reliées entre elles via des disques intervertébraux, des articulations, des ligaments et des 9-10 premières vertèbres thoraciques, formant la base anatomique du garrot, ont la particularité d’avoir de très longs processus épineux. Une caractéristique anatomique importante à prendre en considération en équitation… mais pourquoi ?Encolure relevée et dos creux nuisent à la qualité de la locomotion et à la santé du cheval © N. GenouxLe cheval souffre probablement du dos depuis l’époque où l’homme est monté dessus. Tout le poids du cavalier est supporté par sa colonne vertébrale. Lorsqu’un cavalier se pose sur son dos, vous aurez observé qu’un cheval peu habitué à être monté poulain au débourrage ou habitué à être mal monté a tendance à remonter son encolure tout en creusant son dos. Or, en se relevant, l’encolure a pour effet de détendre les ligaments nuchal et supra-épineux qui relient les processus épineux entre eux extension cervico-thoracique. Résultat les processus épineux convergent et leurs extrémités les apophyses épineuses viennent se frotter les unes contre les autres. Les déformations de l’axe vertébral sont la cause de fragilités, de douleurs et/ou de problèmes divers. A l’usure, si le cheval continue d’être travaillé dans ce sens, ces déformations entraînent immanquablement des réactions en chaîne qui dépassent quelquefois les pathologies dorsales certains syndromes naviculaires, problèmes de propulsion, problèmes digestifs….Ligne du dessus tendue grâce à une attitude basse et ronde © N. GenouxA l’inverse, lors d’un travail en liberté bien mené, on constate que tout cheval atteint plus ou moins vite un état de décontraction naturel, dans lequel il réalise de fréquentes descentes d’encolure, mâchonne, bouge la langue dans sa bouche et salive. Notez que les critères de décontraction observés au niveau de la bouche ne sont pas le fruit d’une action de la main ou du mors ; ils sont la conséquence d’un état de décontraction général obtenu par le réchauffement musculaire et la liberté de mouvement. A partir de ce moment, le cheval se déplace avec aisance, et ce, quelle que soit sa conformation, parce que le mouvement dans la décontraction entraîne cette locomotion harmonieuse de manière naturelle. Sa colonne vertébrale est étirée et alignée. En s’abaissant, l’encolure va en effet tendre les ligaments nuchal et supra-épineux flexion cervico-thoracique et ainsi permettre aux processus épineux de s’écarter, libérant les apophyses de tout frottement. Le cheval se déplace alors en se servant de son dos et en le de l’équitation consiste donc à apprendre au cheval à supporter le poids du cavalier en tendant sa ligne du dessus, et non pas à le subir en creusant le dos. Le retour à un alignement correct de la colonne vertébrale est la seule façon de redonner son efficacité optimale au corps entier de votre cheval. Pour cela, prenez le temps de l’observer en mouvement, en liberté ou à la longe, avant de monter dessus… et de comprendre son fonctionnement ! Par la suite, c’est cette attitude naturelle et décontractée, décrite ci-dessus, que vous devrez chercher à retrouver dans le travail monté. Voyons comment s’y le cavalierEtape 1 étirez le dos de votre cheval sans contact permanent avec la boucheRecherchez une attitude proche de l’état naturel de décontraction en si notre fameuse détente » ne signifiait pas simplement étirer le cheval lors de son échauffement musculaire ?ConsignesPrivilégiez le réchauffement musculaire et l’obéissance aux aides les plus simples et les plus compréhensibles. Votre cheval apprendra à se déplacer sous votre selle sans les interventions permanentes et intempestives de vos vos rênes tendues, mais avec le moins de contact possible, en conservant vos mains toujours légèrement au-dessus de la votre cheval mettre sa tête où il équilibrer, tourner, ralentir ou arrêter, agissez avec vos mains, puis cédez complètement sur des rênes flottantes pour autoriser l’étirement maximum de votre que votre cheval amorce un étirement, caressez-le, montrez-lui que vous êtes fois les mouvements d’étirement bien amorcés, demandez à votre cheval d’augmenter sa vitesse sans déséquilibre et son activité vers des allures moyennes, voire allongées. Vous obtiendrez une véritable tension de la ligne du dessus, c’est-à-dire un cheval qui se déplace avec son cet exercice d’abord au pas et au trot, puis au galop, surtout avec les chevaux chauds. Vous retrouverez à l’issue de ce travail c’est une question de temps un cheval qui salive et décontracte sa mâchoire naturellement, et ce, sans l’intervention directe de votre main. Vous avez libéré votre cheval de la contrainte de votre main. Vous vous déplacerez à des allures qui auront gagné en régularité, en amplitude et en de chevaux n’ont jamais pu se déplacer dans des allures suffisamment vives pour s’exprimer totalement sous le cavalier. La principale conséquence est qu’ils perdent la qualité de leur locomotion de réussite et observables de l’enseignant• Encolure étirée vers l’avant et vers le bas • Ligne du dessus tendue, mais dans le relâchement musculaire ≠ contraction • Bouche décontractée salivation, mâchonnements et cheval stable sur la main • Allure souple, déliée et cadencée, avec une amplitude suffisante • Possibilité de demander des variations d’amplitude sans perte d’activité, ni accélération • Eventuels mouvements de queue sur le côté, en rythme avec l’allureEtape 2 étirez le dos de votre cheval avec un contact permanent sur la boucheRecherchez la rondeur » en contact est indispensable au bien-être du cheval monté. Il est trop souvent oublié alors que les anciens en faisaient un principe de base dans leur équitation. La main agit toujours légèrement au-dessus de la bouche, voire juste au même niveau, mais jamais en-dessous. Une main sous la bouche ne peut en effet accompagner de manière instantanée la cession du cheval ; elle va soit contraindre le cheval en lui plaquant la tête sur l’encolure, soit le figer en le laissant contre la 4 exercices qui vont vous aider à continuer d’étirer le dos de votre cheval, en ajoutant de la rondeur grâce à la permanence du contact. Ces exercices n’ont pas de hiérarchie particulière, pratiquez-les, répétez-les, jusqu’à vous approprier ceux qui marchent » le mieux pour vous et votre vos rênes à la françaiseFaites passer les rênes de filet par le haut de la main, c’est-à-dire entre le pouce et l’index, pour ressortir vers le bas en direction du petit doigt. Cette tenue particulière a l’avantage de supprimer la cassure possible de vos poignets, et ainsi d’obtenir plus facilement une ligne directe de la bouche de votre cheval à vos vos mains exagérémentEcartez vos mains de 50-60cm l’une de l’autre. Cela vous aidera à conserver un contact franc et sans heurt avec la bouche de votre cheval. Vous faciliterez également la recherche de rectitude, c’est-à-dire celle d’un cheval le plus droit possible de la queue aux oreilles. Vous le sentirez s’orienter plus facilement vers l’avant et vers le vos rênesPeignez vos rênes lentement et sans à-coups en les séparant par un ou plusieurs doigts. Pour cela, prenez les deux rênes dans une main à la boucle et mettez l’autre le plus près possible de la bouche de votre cheval ; votre bras est alors déplié au maximum. Faites ensuite glisser votre main le long des rênes jusqu’à la boucle en pliant votre coude. Réalisez la même opération avec l’autre main. Cet exercice peut être exécuté aux trois allures. Le mouvement de vos mains favorisera la permanence et le moelleux du contact et incitera votre cheval à s’étirer en abaissant son avec une seule rênePrenez votre rêne intérieure en abandonnant complètement votre rêne extérieure. Cet exercice va améliorer la qualité de votre contact. Pour cela, vous devez oser prendre un contact franc avec la bouche du cheval. Au bout de quelques minutes surtout au galop, vous allez sentir votre cheval s’étirer en se posant délicatement sur votre main. Vous devez alors avoir l’impression que votre main appartient à sa bouche ». Si votre cheval est contrôlable sur cette rêne unique, vous ressentirez ce qu’est la tension, c’est-à-dire la poussée des postérieurs transmise au bout de devant par l’épine dorsale, notamment grâce à l’engagement du postérieur interne. Si votre cheval se couche sur le cercle et refuse d’aller droit, repartez sur des petits cercles concentriques jusqu’à sentir la possibilité de marcher large. Vérifiez que vous cédez suffisamment et que votre cheval reste devant vos de réussite et observables de l’enseignantLes critères de réussite et/ou observables de l’enseignant sont les mêmes que ceux de l’étape 1, auxquels il faut simplement ajouter la rondeur ».La tête du cheval doit être positionnée à la verticale ou légèrement en avant de la verticale. Un cheval rond avec la tête en arrière de la verticale plaqué ou encapuchonné n’engagera pas le postérieur, donc ne se servira pas de son rencontrés et solutionsMalgré cela, mon cheval reste figé sans se descendre ou n’est pas stable sur la main…Vérifiez simplement que vous n’êtes pas en permanence agrippé à sa bouche. Le fonctionnement juste et la rondeur viennent du mouvement en avant, engagé par l’arrière-main et transmis au bout de devant via la ligne du dessus. Autrement dit, tout vient de l’engagement du postérieur sous la masse, pas de l’action des mains ! Inutile, donc, de se focaliser sur les rênes et sur l’avant-main pour chercher à mettre le cheval en place ». La rondeur ne doit pas être un objectif en soi, c’est le résultat d’un travail juste réalisé dans la souplesse et la attitudes d’étirement peuvent être considérées comme une base à toute technique plus savante pour pratiquer une équitation de l’arrière vers l’avant ». Indispensables lors de la détente, elles peuvent être redemandées régulièrement dans une séance et en fin de travail pour permettre au cheval de retrouver confort et justesse dans le fonctionnement de son dos. Vous devez avoir recours à un travail de répétition dans le temps pour développer ces nouveaux comportements. S’il n’est pas éduqué, votre cheval ne s’orientera pas en une seule séance. Vous aussi, en fonction de votre expérience, vous aurez besoin de plus ou moins de répétitions pour affiner votre emploi des aides. Soyez patient !C’est par un travail régulier d’étirement que vous aiderez votre cheval à préserver son dos et l’aisance de ses savoir plus sur nos auteursNicolas SANSON Formateur et entraîneur indépendant - ancien écuyer du Cadre noir de Saumur et directeur adjoint du Pôle de la Formation Professionnelle et Sportive PFPS de l'IFCENelly GENOUX Ingénieure agronome - ingénieure de développement IFCEBibliographieBOULOCHER C. 2012. Connaître les bases de biomécanique du dos du cheval. Le segment thoraco-lombaire. Le Nouveau Praticien Vétérinaire Equine, n°28, pages C. 2012. Connaître les points-clés de l’anatomie du dos du cheval pour comprendre les dorsalgies. Le Nouveau Praticien Vétérinaire Equine, n°28, pages et PAILLOUX 1997. Approche de la kinésithérapie du cheval. Editions Maloine, Paris, 197 P. et SAUTEL 2012. Biomécanique du cheval, ostéopathie et rééducation équestre. Editions Vigot, Paris, 127 pages. Cette fiche vous a-t-elle été utile ? On blâme beaucoup l’usage du mors et la douleur qu’il peut causer au cheval alors que le véritable fautif n’est pas le mors mais la main qui tient la rêne. Tout comme la majorité des défauts et défenses du cheval ont la même origine à savoir une mauvaise aussi le fait que changer de mors ne résoudra pas les conflits qui existent entre votre main et la bouche du cheval. Inévitablement, avoir une bonne main est une nécessité pour progresser en équitation mais aussi pour respecter le bien-être de votre cheval et faire de vos séances un plaisir partagé. Qu’est-ce qu’une bonne main ? Une bonne main c’est une main dont les actions sont voulues par le cavalier et donc forcément précises et justifiées. La bonne main est fixe, elle ne tire pas plus fort que le cheval et elle ne recule pas vers le cavalier. Elle agit progressivement et cède dès que le cheval répond favorablement à son action. Vous concentrer sur le fait d’avoir une meilleure main vous apportera de nombreux bénéfices Davantage de légèreté dans votre équitation et donc davantage de confort aussi pour vous et pour luiC’est le seul moyen pour pratiquer l’équitation tout en respectant le bien-être de votre chevalUne meilleure relation avec votre cheval puisque basée sur des aides justes et compréhensiblesDavantage de décontraction impossible s’il y a de la douleur et donc un travail plus sain et bénéfique pour lui Quelles sont les conséquences d’une mauvaise main ? Une mauvaise main a de graves conséquences sur le cheval. Lorsque vous agissez sur les rênes, vous exercez une pression dans la bouche ou sur le nez et selon l’outil que vous utilisez, et cette force est décuplée. Forcément cela créé de la douleur chez le cheval, mais ce qui est encore plus grave que ça c’est la main injuste. Une mauvaise main tire de façon inconsciente et involontaire. Comme le cavalier ne s’en rend pas compte et qu’il ne tire pas pour obtenir quelque chose du cheval, la pression que ressent le cheval à ce moment là n’a plus aucun sens. Pourtant le cheval lui continue de chercher la réponse, il cherche comment se débarrasser de cette pression et c’est là qu’apparaissent des défauts comme le cheval qui passe en arrière de la main, qui secoue la tête, qui se défend…Et enfin lorsqu’il comprend qu’il ne peut pas se débarrasser de cette pression, il finit par s’appuyer sur la main. Des mains qui tirent En bref une mauvaise main dégrade physiquement et moralement le cheval quelque soit l’outil que vous utilisez avec ou sans mors. C’est un devoir en tant que cavalier de chercher à améliorer la qualité de notre main et ainsi rester dans une relation harmonieuse avec le cheval basée sur la compréhension. Comment avoir une bonne main ? 1 – Gagner en stabilité La stabilité à cheval c’est le fait de ne pas se sentir déséquilibré quelques soient les mouvements du cheval. En gagnant en stabilité vous gagnerez ensuite en décontraction et en précision. Pour y parvenir il faudra consacrer un minimum de mise en selle. Effectivement, un cavalier peu habitué aux 3 allures du cheval sera très vite déséquilibré. Et comme dans n’importe quelle situation de déséquilibre nos bras ont des mouvements inconscients destinés à nous aider à garder l’équilibre. Difficile alors de faire autre chose que de se concentrer sur le fait de ne pas terminer au sol. C’est quelque chose qui est essentiel quand on est débutant mais qui reste à perfectionner durant toute votre vie de cavalier. 2 – Être plus décontracté Vous agissez avec vos aides mais vous oubliez souvent de cesser d’agir quand votre cheval vous donne ce que vous voulez. Il faut savoir que lorsque vous demandez quelque chose à votre cheval avec vos aides. Ce dernier ne peut comprendre qu’il a bien répondu qu’au moment où vous cessez d’agir et où vous relâchez vos aides pour revenir à un état neutre. Si vous ne relâchez pas vos aides au bon moment, votre cheval ne peut pas comprendre quand il fait bien et quand il fait mal. Il ne sait plus ce que vos actions veulent dire, ce qui le met dans une grande confusion et incompréhension. Face à cette situation il peut se défendre contre vos aides car il les vit comme une injustice. Ou alors il se résigne complètement à subir la douleur d’une main qui ne cède jamais en s’appuyant et en attendant que la séance se termine enfin oui je sais dis comme ça c’est horrible et pourtant…. La solution ? Concentrez-vous davantage sur ce que vous faites dès que vous utilisez vos mains choisissez consciemment le dosage que vous utilisez et soyez attentif pour céder au bon moment. Au début vous aurez besoin de vous concentrer pour faire ça puis avec la pratique ça sera de plus en plus facile jusqu’à devenir une habitude. 3 – Ne plus tirer vers soi En tant qu’humain on a l’habitude de s’accrocher à ce qu’on a à portée de main. Alors c’est bien instinctif pour nous de tirer sur les rênes quand ça ne va pas et d’ailleurs, quand ça va aussi… Comme la plupart des cavaliers ne s’en rendent pas vraiment compte, ou n’ont pas conscience de ce qu’est vraiment une main qui tire et qu’ils ne savent pas comment faire autrement ne serait-ce que pour ralentir leur cheval. Ils tirent quand même. Posez vos mains devant la selle et interdisez-vous d’en changer. Vous avez le droit d’avancer, écarter ou monter une main mais jamais de les ramener vers vous. Combien de temps êtes-vous capable de tenir comme ça ? Est-ce que votre cheval semble apprécier ce processus ? Des mains posées devant la selle Si vous faites de ces 3 principes votre priorité pour les mois à venir, il est certain que la qualité de votre main va grandement s’améliorer. Et le mieux placé pour vous en parler c’est votre cheval alors observez-le… Avoir une meilleure main c’est indispensable pour avoir la légèreté, la décontraction et la compréhension du cheval. Mais il est possible que malgré vos efforts pour être un meilleur cavalier vous n’atteigniez jamais la légèreté. C’est le cas par exemple si vous êtes confronté à un cheval qui a particulièrement souffert dans sa bouche. C’est pour cette raison que je propose un programme payant pour ceux qui veulent aller plus loin. Abonnez-vous à mes cours en ligne Si mon approche vous plaît, que vous aimeriez prendre des cours avec moi mais que vous êtes trop loin,La plateforme de cours en ligne est justement faite pour ça,En vous abonnant, vous recevrez chaque semaine un nouveau cours audio à écouter à cheval accompagné de sa fiche dédiée ainsi que de nombreux autres avantages La longe fait souvent parti du travail des chevaux, aussi bien dans le débourrage que par la suite dans le travail général du cheval de loisirs ou de sport. Pourtant, ce n’est pas si facile que l’on pense de réussir à bien longer un cheval. Souvent même, ce n’est pas ce qu’on nous apprend en premier dans les centres équestres. Alors pourquoi longer un cheval et comment bien s’équiper et se positionner pour le faire ? 1 Pourquoi longer un cheval ? La longe est un outil de base dans l'apprentissage du cheval. En effet, le travail à pied est nécessaire avant de pouvoir le monter, pour instaurer les premiers codes » et le mettre en confiance. Cela permettra également de mieux connaître le caractère du cheval, d’observer son fonctionnement général, ses éventuelles faiblesses mais aussi ses qualités sans cavalier sur le dos, qui pourrait obstruer notre jugement. La longe apportera aussi au cheval de l’endurance au travail et de la musculature. Au-delà du travail, cela peut améliorer la relation du cavalier avec son cheval, en réussissant à demander à distance des mouvements, des arrêts… à la voix avant toute action de main. Ensuite, le travail à la longe pourra servir à détendre un cheval sans selle avant le travail monté pour le décontracter ou éviter qu’il ne soit trop chaud avec son cavalier muscler et assouplir un cheval dans le travail courant, en complément d'un travail monté récupérer en faisant marcher et fonctionner le cheval après de grosses échéances sportives diversifier le travail du cheval et commencer par lui apprendre de nouvelles choses à pied avant le travail en selle 2 Quels équipements pour longer un cheval ? Tout d’abord il faut être équipé de matériel spécialisé pour longer son cheval 1 longe généralement autour de 8 m confortable à tenir souvent en coton. 1 licol, 1 caveçon ou 1 filet et une alliance pour attacher la longe dessus. Le caveçon est une sorte de licol avec des anneaux au dessus du nez pour y accrocher la longe. Cela permet de l’attacher au milieu du chanfrein et de favoriser le mouvement vers l’avant et non sur le côté, en pouvant changer de main sans arrêter son cheval. A l’inverse, avec un licol classique, on attache souvent la longe à l’anneau du dessous. Concernant le filet, une alliance relie les deux anneaux du mors pour ne pas tirer sur le mors en lui-même, ou alors en attachant la longe à l’anneau du mors opposé, en la passant le long du filet derrière les oreilles, jusque dans l’anneau du mors du côté du longeur. 1 chambrière éventuellement un enrênement pour le cheval si besoin Le mieux pour une première séance, si tu as quelqu'un pour t’aider ou prendre un cours, n’hésite pas car c’est en regardant qu’on apprend et qu’on analyse le mieux et c’est bien plus facile avec quelqu'un d’expérimenté ! De plus, il y a différentes techniques d’attaches pour la longe et les enrênements de ton cheval, c’est donc préférable d’avoir un avis avisé qui correspondra au mieux à ton cheval. 3 Question sécurité N’oublie pas de porter des gants si tu ne connais pas le cheval, si jamais il tire cela t’évitera des brûlures. De même, n’enroule jamais la longe autour de ta main en faisant des cercles complets car s’il tire ta main restera coincée dans à l’intérieur. Il faut faire simplement des allers et retours comme une sorte de huit avec la longe dans ta main pour la plier et la tenir. Comme pour le travail monté, si ton cheval est sujet à se toucher avec ses fers, met-lui ses protections guêtres et protèges-boulet ou cloches. 4 Comment bien se placer pour longer ? Le principe de base de la longe Bien se placer pour faire comprendre à son cheval ce qu’on attend de lui pour commencer à faire avancer un cheval sur le cercle, tu dois, s’il est sur un cercle à droite tenir ta longe dans ta main droite et le surplus de longe dans la main gauche avec ta chambrière. Tu dois lui indiquer la bonne direction à prendre en mettant ta main droite tendue sur la longe vers le début de ton cercle. Ensuite, les codes vocaux comme le claquement de langue ou les paroles sont très utilisés et bien mémorisables pour le cheval. Par exemple, les ordres Marche, Trotter, Galop sont assimilables facilement la plupart du temps. La chambrière est censée t’aider en étant le prolongement de ta main à agir sur l’équilibre et l’épaule de ton cheval pour ne pas qu’il coupe son cercle mais bien souvent elle est utilisée pour induire le mouvement vers lavant surtout pour des chevaux mous…. Tu n’es pas censé toucher ton cheval avec mais seulement t’en aider. On dit souvent que tu devras être dynamique avec un cheval mou, et au contraire très calme avec un cheval agité. Ne pas tirer brutalement sur la longe et donc sur la tête ou bouche du cheval, car tu pourrais lui faire mal. Ne pas laisser la longe trop détendue. Elle est censée être toujours tendue pour établir un véritable contact avec ton cheval. De plus, si elle touche un peu par terre, ton cheval pourra se prendre les pieds dedans. Concentre-toi bien sur ta longe et pas sur autre chose ton portable… et positionne bien ton corps afin de faire passer le message que tu souhaites à ton cheval pour lui faire comprendre ce que tu attends de lui. Si ton cheval coupe ton cercle, surtout ne recule pas. C’est une erreur que nous faisons souvent, tu dois au contraire avancer vers lui ou t’aider de la chambrière, ce qui aura pour action de le faire reculer vers l’extérieur. 5 Où longer ? L’idéal est de longer son cheval dans un endroit clos manège, rond de longe, carrière fermée pour sécuriser ton cheval s’il venait à t’échapper. Plus l’endroit est grand, plus tu pourras faire des exercices différents. Le rond de longe est quand à lui intéressant pour commencer à apprendre à un cheval à faire des cercles autour de toi. 6 Quoi travailler en longe ? De l’extérieur, le travail en longe peut paraître un peu ennuyant mais il y a en vérité beaucoup de choses à travailler. Une fois que tu auras bien pris en main ton cheval sur un cercle, il est intéressant de diversifier les exercices pour ne pas le blaser ». Tu peux essayer de te fixer un objectif au moins par séance. Tu dois essayer de toujours garder ton cheval dans l’impulsion et ensuite tu pourras lui demander plein de choses des lignes droites sur les côtés, des transitions montantes ou descendantes, de varier la taille du cercle, de varier son allure. Il faut bien entendu travailler ton cheval aux deux mains pour équilibrer son travail musculaire, même s’il sera toujours plus à l’aise et souple d’une main que l’autre. Tu peux aussi ajouter des barres au sol, de petits obstacles en faisant bien attention à ce que la longe ne se prenne pas dans un chandelier, des plots pour travailler le contrôle, les arrêts… Petite astuce terminer le travail sur le côté où ton cheval est le plus à l’aise, pour terminer sur quelque chose de plus facile pour lui, c’est bon pour son moral ! 7 Combien de temps travailler en longe ? Les séances de longe, contrairement au travail monté sont plutôt courtes. En effet, cela tire beaucoup sur les articulations du cheval d’où l’importance de ne pas faire trop de séances/semaine et de varier les exercices pas seulement sur un petit cercle. De plus, pour faire une bonne séance cela demande de la concentration de la part du longeur et du cheval. Selon le caractère du cheval s’il a besoin de se défouler un peu ou non, s’il est au box ou au pré tu peux faire des séances de 20 à 30 min pour commencer, échauffement et récupération compris. 8 Les différents enrênements Il existe de nombreux enrênements pessoa, chambo, élastiques…. Leur but est normalement d’améliorer l’attitude du cheval ou de le muscler. Ils jouent généralement de manière mécanique sur la locomotion du cheval et le placement de la tête et de l’encolure, ainsi que leur angle de fermeture. Il faut absolument que le cheval soit dans l’impulsion pour les utiliser, au risque de le rendre inutile, ou douloureux. Il y a parfois des critiques sur certains enrênements utilisés en longe. Certains sont pour, d’autres contre. Cela dépend bien sûr du cheval, des objectifs de travail, du niveau du longeur… Surtout, il est important de ne pas enrêner le cheval dès le début de séance. Le cheval doit pouvoir se porter en avant de manière autonome et se détendre avant de commencer réellement le travail enrêné. Mieux vaut ne pas en mettre pour les débuts ou se faire conseiller par quelqu'un de compétent sur le sujet, car cela peut engendrer des dégâts sur ton cheval s’ils sont mal réglés. C’est donc à utiliser à bon escient et avec parcimonie ! Cela peut être une aide utile pour le muscler mais tu dois aussi pouvoir t’en sortir sans, avec un cheval en équilibre et dans la bonne impulsion. La longe est donc un outil très intéressant dans le débourrage et travail du cheval. Mais comme tu as pu t’en rendre compte, ce n’est pas si facile que ça paraît si tu veux vraiment bien longer un cheval. Il te faudra des heures d'entraînements pour devenir aguerri, surtout que ça peut être très différent d’un cheval à l’autre, et parfois sportif avec des chevaux très mous ou au contraire très excités. Il est important de ne pas longer trop souvent un cheval sur des cercles car cela peut abîmer ses articulations au niveau des jarrets, et de faire des séances assez courtes. Pour pallier à ce problème, si tu ne peux pas monter pendant un temps essaye de diversifier le travail avec des lignes droites et d’autres exercices tu peux même mettre quelques barres au sol ! Bonjour à tous enfin pour l’instant pas grand monde mais ça va venir ^^ ! Ça y est on y est ou plutôt j’y suis face à mon ordinateur pour écrire mon premier article ! Et c’est pas de la tarte 😉 Dans cet article je vais vous parler des 3 principes qui vous permettront de résoudre la plupart de vos problèmes avec les chevaux. Il s’agit de la sensibilisation, la désensibilisation et du timing. Beaucoup de mots farfelus pour des notions faciles à comprendre et absolument indispensables pour mieux comprendre votre cheval. Et ainsi bien l’éduquer. Ça permettra aussi de remettre les choses au clair pour ceux qui utilisent ces principes sans forcément le savoir ! N’oubliez pas que chaque personne qui interagit avec le cheval participe à son éducation d’où l’importance de connaître les 3 principes majeurs qui vous permettront de bien faire les choses 🙂 On verra notamment Comment apprend le cheval et pourquoi apprend-il ce que l’on ne veut pas ? Pourquoi nous sommes la cause de tous les problèmes avec les chevaux et comment changer ça ? + cas du cheval qui ne répond pas aux jambes. Comment faire pour que notre cheval ait envie de nous écouter et de travailler ? Et enfin comment votre timing peut changer l’éducation de votre cheval ? On n’apprend malheureusement pas les choses dans l’ordre dans la plupart des centres équestres. Bien bien avant de monter sur un cheval il y a un minimum de notions à connaître pour qu’il comprenne ce qu’on veut de lui. Quoi de plus contre-nature pour une proie qui file au moindre buisson qui bouge que de se retrouver avec un cavalier qui gigote au-dessus de lui ? Ces 3 principes incontournables pour éduquer votre cheval vous permettront de le comprendre mais surtout de vous faire comprendre que vous soyez à pied ou en selle ! Et là l’échange aura moyen d’être très très sympa pour lui comme pour nous ! Le cheval ne demande que ça qu’on soit clair avec lui ! Et pour ça il faut d’abord être clair avec nous mêmes. Comment le cheval apprend-il ? On entend beaucoup de cavaliers qui disent quelque chose à peu près comme ça mon cheval m’a fait tombe, quel méchant cheval il ne m’aime pas … Mais il ne faut pas que vous preniez les comportements de votre cheval pour vous ! Le cheval n’a pas de jugement de valeur, c’est à dire qu’il ne se dit pas ça c’est bien ça c’est mal. Il va se dire quand je fais telle chose je retrouve mon confort, quand je fais autre chose non. Donc mieux vaut faire telle chose ». Le cheval va chercher à retrouver son confort dans toutes les situations Et c’est important de savoir ça puisque souvent on fait une demande on a l’impression que c’est inné d’y répondre pour notre cheval. Mais aucun cheval ne sait par avance que la pression des jambes signifie de se porter en avant par exemple. C’est le fruit d’une éducation. Et d’ailleurs on pourrait très bien apprendre au cheval à reculer à la pression des jambes ! Donc quand vous faites une demande, il va se dire tient ça me gêne », et va donc chercher à retrouver son confort en essayant des réponses. Et au moment où il fait le mouvement que vous attendiez, vous arrêtez votre demande appelée aussi stimulus ! Le cheval apprend donc non pas par la pression elle-même mais par le retrait de celle-ci ! photo de 2016, dans les premières séances avec Nono apprentissage du reculer à distance. On peut voir qu’elle vient de reculer d’un pas, j’ai arrêté ma demande, attitude relâchée et souriant. Montrez que vous êtes satisfait 😉 N’hésitez pas à aller jeter un œil sur la page mes chevaux, je vous explique notre histoire, nos galères dans le travail … A la limite vous pourriez arrêter l’article là vous en savez déjà beaucoup plus que la majorité des cavaliers. Mais il y a quand même encore pas mal de questions qu’on pourrait se poser donc je vous conseille de lire la suite 😉 Sensibilisation et désensibilisation COMMENT S’Y PRENDRE ? En fait on peut ranger dans 2 catégories les demandes qu’on fait aux chevaux Soit vous voulez qu’il réponde au stimulus =demande que vous lui proposez. Vous attendez donc une réponse de sa part, une réaction à votre stimulus. Vous êtes donc dans la sensibilisation, vous voulez sensibiliser le cheval à votre stimulus. -Exemple Vous sensibilisez votre cheval à l’action de vos jambes. Soit vous ne voulez aucune réponse de sa part alors que vous l’exposez à un stimulus. C’est ce que vous faites quand vous voulez que votre cheval n’ait pas peur de quelque chose. Ou alors quand vous voulez que votre cheval accepte un inconfort un inconfort pas une douleur ! A ce moment vous le désensibiliser. -Exemples Vous voulez désensibilisez votre cheval au spray. Ne prenez pas la désensibilisation au sens strict du terme. Votre cheval ne va pas ne plus être sensible au spray parce que vous le désensibilisez, mais il va apprendre à ne pas y faire attention. Vous ne voulez donc aucune réaction de sa part alors que lui peut en avoir peur. Vous voulez qu’il supporte le sanglage qui est un inconfort pour lui sans susciter de réaction de sa part. On est d’accord qu’il ne connaît pas les catégories de demandes, il ne sait pas si vous pensez par le faire réagir ou pas. Pour lui vous l’exposez à un stimulus il vient de vous ou est extérieur et il va chercher la réponse qui lui ramène son confort. L’ERREUR FATALE DES CAVALIERS Beaucoup de cavaliers font une action et ne se rende pas compte qu’il sensibilise leur cheval alors qu’il voulait le désensibiliser et inversement. En fait il est très facile de mal éduquer son cheval si on n’y fait pas attention ! ⇒ Sensibilisation au lieu de désensibilisation l’exemple de la tondeuse. Vous voulez tondre votre cheval, mais problème vous l’allumez et il en a peur, il bouge, tourne la tête voire se cabre. Le réflexe de la majorité des cavaliers éteindre la tondeuse. ERREUR ! Le cheval vient donc d’apprendre que quand vous allumez la tondeuse il doit en avoir peur. Et il va de plus en plus avoir cette réponse si vous répétez plusieurs fois l’erreur et avec une réaction de plus en plus forte. Pour lui c’est la bonne réponse. Le cheval apprend que la bonne réponse est la dernière action qu’il a effectué juste avant de retrouver son confort. L’erreur n’est pas de l’avoir éteinte si le cheval en a eu très peur. Mais c’est de l’avoir allumée sans avoir préparé votre cheval. Parce que si sa réaction de peur est trop forte, il n’est plus capable de réfléchir à la situation, il panique. Il faut donc arrêter de toute façon. Mais vous venez d’apprendre à votre cheval qu’il a bien fait d’avoir peur de la tondeuse. > Comment bien s’y prendre pour désensibiliser son cheval ? Il faut penser, avant de présenter un stimulus à votre cheval, si celui-ci est susceptible de lui faire peur. Et si oui, il faut entamer une réelle désensibilisation. C’est à dire être progressif et trouver des stimulus intermédiaires pour qu’il n’ait jamais de violente réaction de peur et qu’il s’habitue petit à petit. Vous pouvez jouer sur la distance, l’intensité du bruit si s’en est un, l’amplitude des gestes … Pour la tondeuse le stimulus intermédiaire c’est la brosse à dent électrique moins de bruit !. Et une fois que vous pouvez la passez partout sur son corps vous faites les mêmes étapes de progression avec la grosse tondeuse. Ce que vous devez rechercher est qu’il n’est aucune réaction de peur et c’est possible si vous êtes très progressif et que vous faites vraiment étape par étape. On oppose désensibilisation par habituation et par immersion, la 1ère étant la plus efficace sur le long terme. Et l’autre mettant le cheval dans un fort état de stress donc très mauvaise ! Pour la désensibilisation par habituation vous restez en dessous de ce qu’on appelle son seuil de tolérance. Et avant même que le stimulus ait suscité une réaction de la part du cheval vous l’arrêtez. Au prochain essai vous augmenterez un tout petit peu la durée, peut-être la proximité et ainsi de suite. Et si malgré toutes vos précautions vous dépassez son seuil de tolérance alors vous attendez qu’il ne bouge plus et vous arrêtez pile à ce moment-là. Bien sûr si l’état de stress n’est pas trop important. Quand il bouge, forcément il se décale parce qu’il veut s’éloigner de ce qui lui fait peur. Donc il faut suivre ses mouvements pour garder la même distance entre vous et lui. En agissant ainsi, au fur et à mesure il apprendra qu’il ne sert à rien de bouger et que le bruit ou autre s’arrête quand lui est immobile. Attention cette désensibilisation peut être très difficile à faire si votre cheval a été forcé par le passé. Prenez votre temps, faites par exemple 2 minutes de désensibilisation à quelque chose qui le traumatise par ci par là dans vos séances pour dédramatiser le truc. Vous ne devez jamais avoir une séance que désensibilisation. Votre attitude est hyper importante. Si vous désensibilisez à quelque chose que vous mettez en mouvement ex stick, cordelette, tapis … ayez des gestes francs et net. Si vos gestes sont lents et anxieux vous avez une approche de prédateur et votre cheval risque donc de ne pas être rassuré. ⇒Désensibilisation au lieu de sensibilisation l’exemple des chevaux froid à la jambe. Quand on demande le départ à l’allure supérieure on va utiliser notre aide =demande qui correspond. En l’occurrence les jambes. Dès que le cheval part au trot, il faut enlever l’aide pour que le cheval retrouve son confort. Mais beaucoup de cavaliers ne relâchent pas totalement leur demande, ils continuent à donner de légères pressions de jambes comme pour entretenir le trot. Et c’est une grosse erreur car en faisant ça, il désensibilise le cheval à l’action des jambes. Et par la suite, la demande devra forcément être plus forte si on veut que le cheval parte au trot. Sans compter que le cavalier rend dépendant son cheval des micros actions de jambe pour maintenir l’allure et que dès qu’il va arrêter ces actions le cheval aura tendance à ralentir. C’est le contraire de ce qu’on recherche ! > Comment sensibiliser correctement mon cheval à ma demande ? Apprenez à relâcher complètement vos demandes et pas uniquement partiellement ! Il commencera à prendre goût à ce que vous lui demandez. Certains chevaux notamment en club se sont habitués à ce que certains cavaliers ne relâchent pas totalement leurs aides. Ils sont donc beaucoup moins légers et c’est pour ça qu’il faut quelquefois leur donner des coups de talons pour qu’ils avancent… Ils ne sont pas mous ! Mais juste mal éduqués... En fait, si vous vous y prenez mal votre cheval a 2 solutions Soit il ignore vos demandes, vous l’avez désensibilisé la bonne nouvelle c’est que vous n’allez pas tombé, la mauvaise c’est qu’il ne va pas vous écouter ^^ Soit comme votre demande ne se relâche jamais complètement il tente de nouvelles réponses qui peuvent être le coup de cul ou le cabré… Et comme vous tombez, l’inconfort s’est relâché donc pour lui c’était la bonne réponse ! Aucun cheval n’est méchant. S’il a un comportement que vous qualifiez de méchant c’est qu’il a appris que c’était la réponse qui enlevait l’inconfort soit la bonne réponse ! Autant dire que les punitions comme le coup de cravache une fois remonté sur le cheval après être tombé sont inutiles et injustes envers lui puisque le cheval a soit appris le comportement soit il n’avait pas les capacités physiques de répondre à la demande. D’où l’importance d’être progressif ! Mais rien n’est irréversible et même en une seule séance avec lui je pense aux cavaliers de clubs notamment vous pouvez lui apprendre à bien répondre, encore une fois essayez de le comprendre !! Il vous suffit d’être rigoureux et précis ! Utilisez correctement les phases de demande objet d’un prochain article et relâchez instantanément dès que le cheval donne la réponse attendue. Je vous assure que votre cheval aura envie de vous écouter ! A pied, utilisez le langage gestuel, établissez un vrai langage du corps avec votre cheval c’est celui qu’il utilise avec ces congénères, donc celui qui comprend le mieux ! Un geste doit correspondre à une demande et jamais le même geste pour 2 réponses différentes sinon le cheval est pommé. Au delà des gestes c’est l’intention qui compte, l’attitude générale, la clarté de vos intentions autant visuelle que mentale. Vous ne pouvez pas demander quelque chose au cheval sans énergie, sans réelle envie, cherchez à avoir du feeling, à être à fond dans le moment présent c’est ça qu’est cool ! Le cheval peut faire ressortir ce qu’il y a de meilleur en nous. C’est pas juste un jeu de sensibilisation et de désensibilisation ! Soyez à fond dans ce qu’il vous propose aussi, vivez le moment ! Mais bon ne sautez pas les étapes, d’abord soyez au clair avec ces principes, faites une éducation solide et après votre relation va avoir la base pour décoller ! Donc dernier principe primordial qui lie les 2 autres le timing. TOUT EST DANS LE TIMING La bonne éducation ou non de votre cheval repose dans votre timing ! C’est là que TOUT se joue entre quelqu’un qui va bien éduquer son cheval et celui qui va mal l’éduquer 🙂 Bonne éducation si bon timing, mauvaise si mauvais timing ! Donc qu’est-ce que le timing ? Le timing c’est le temps que vous allez laisser entre le moment où votre cheval donne la bonne réponse à votre stimulus celle que vous attendiez et le moment où vous allez arrêter ce stimulus. Plus ce temps est court plus votre cheval va comprendre qu’il a donné la bonne réponse. Et si ce temps dépasse les 2-3 secondes il ne va plus faire l’association entre le fait que vous arrêtiez votre demande et son action. La même mais plus simplement quand votre cheval a donné la bonne réponse, relâchez le plus vite possible votre demande ! Si vous attendez trop il se peut que votre cheval associe le fait que vous ayez relâcher votre demande avec une autre action que celle pour laquelle vous le récompensiez. Et croyez-moi il est très facile de se planter. -Exemples typiques Le cavalier qui donne une friandise à son cheval à la fin de la séance. Là vous êtes sûr que votre cheval n’associe pas le fait que vous le récompensiez avec la séance qu’il vient de faire. Mais rien ne vous empêche de le faire quand même ! Le timing c’est vraiment important de l’affiner pour récompenser le moindre effort de votre cheval pour un exercice nouveau. Par exemple le reculer, guettez le moindre report de poids vers l’arrière de votre cheval relâchez instantanément. Le timing c’est vraiment savoir se retirer au bon moment, au moment où le cheval était le plus proche de la réponse que vous souhaitiez. Mais pour ça il faut passer par des étapes intermédiaires qui l’emmènent vers l’étape ultime. Attention à ne pas en vouloir trop dès le début sinon il va se rapprocher de la bonne réponse vous vous dites allé encore un peu donc vous ne relâchez pas si bien qu’il va probablement tenter autre chose. Mieux vaut se contenter de peu, récompensez beaucoup et demandez souvent ! Vous avez sûrement entendu déjà cette citation que je n’avais jamais vraiment comprise mais là elle prend tout son sens. C’est à dire plutôt que d’essayer d’avoir en une fois déjà ce que vous vouliez faites le plutôt plein de fois en récompensant tout le temps le moindre effort du cheval. Ça vous donne l’occasion de dire pleins de fois oui et c’est extrêmement positif c’est comme ça qu’on a des chevaux qui aiment vraiment travailler ! Si le travail est bien fait c’est à dire que vous comprenez bien comment apprend votre cheval, que vous savez relâcher au bon moment la pression, que vous êtes progressifs et que vous lui donnez pleins d’occasions de donner les bonnes réponses il va adorer faire des choses avec vous ! En étant créatif bien sûr sinon vous vous emmerderez tous les 2 😉 Donc si vous avez un bon timing le cheval comprendra très vite ce que vous attendez de lui. Et vous allez pouvoir vous éclater ! J’ai quand même un petit truc à préciser par rapport à tout ça. C’est que c’est une approche très scientifique. L’énorme avantage c’est que c’est très simple à comprendre et surtout que ça va vous permettre de résoudre la plupart des problèmes avec vos chevaux. La science nous aide mais si on ne faisait que s’y fier on n’irait pas bien loin. Dans le sens où si on considère que le cheval ne cherche qu’à retrouver son confort, alors il n’a aucun intérêt à créer une relation avec nous puisqu’on le met toujours dans l’inconfort. Bon déjà c’est sûr que l’Homme a plus besoin du cheval que lui de nous. Mais après je pense qu’il peut y trouver son compte et être vraiment heureux dans la relation à l’Homme pourvu qu’on sache s’y prendre. Le plus important est d’être clair dans ce qu’on lui demande et toujours ultra calme. Autre élément on verra une autre fois que mieux on éduque notre cheval plus on sera fin et on n’aura même plus besoin de le mettre dans l’inconfort ! Mais pour le début tout tient dans ce que je vous dis dans cet article. Il faut d’abord bien comprendre ces principes. PAS SI VITE, VOTRE AVIS M’INTÉRESSE 😉 Merci d’être allé au bout de l’article ! Vous êtes un courageux ^^.N’hésitez pas à vous abonner pour recevoir toutes les news du blog, futurs articles,vidéos et interviews d’experts. N’hésitez pas à envoyer ces conseils à un ami si vous pensez qu’il ne connaît pas ces principes. Et à très vite !

bon cavalier mais pas a cheval sur les principes